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Music of *The SUN*

Kyrié illusion


The New World Orchestra

"2000"


4 minutes 30 de détente !


évasion . . .

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Vendredi (03/12/04)
Quelques films...

Avant de voir ce film, j’étais certain que je n’allais pas l’aimer. Je me suis trompé. En effet, « Blueberry » est un film envoûtant, mystérieux. On se laisse aller avec cette drôle d’histoire.

Ecrit par tagliamento, a 19:19 rubrique "Ciné-club".


Mercredi (12/11/03)
Le film de la semaine: "Phone Booth"

De Joël Schumacher. Ce dernier, capable du pire comme du meilleur, nous offre ici un véritable régal de suspense et de stress...

Ecrit par weinmann, a 22:32 rubrique "Ciné-club".


Jeudi (16/10/03)
Le film de la semaine: "La vie de David Gale"

Dernier film d'Alan Parker qui, ces derniers temps, ne nous avait pas trop gâtés (l'insupportable "Evita"). C'est donc avec un plaisir mitigé que je m'apprêtais à voir ce film traîtant de la peine de mort aux Etats-Unis.

Ecrit par weinmann, a 14:42 rubrique "Ciné-club".


Jeudi (25/09/03)
Le film de la semaine: "Paths of Glory".

...ou "Les Sentiers de la Gloire", deuxième film de Stanley Kubrick, réalisé en 1959...

Ecrit par weinmann, a 20:52 rubrique "Ciné-club".


Mardi (09/09/03)
Le film de la semaine: "Felicia's Journey".

Ou "Le voyage de Felicia" d'Atom Egoyan.

Ecrit par weinmann, a 18:07 rubrique "Ciné-club".


Jeudi (04/09/03)
L'Echelle de Jacob (Jacob's Ladder).

Oui, je sais, je reviens sans cesse avec de "vieux" films, mais je suis tellement impatient de faire connaître ce que je considère comme des chefs d'oeuvres...

Ecrit par weinmann, a 10:15 rubrique "Ciné-club".


Lundi (28/07/03)
Heavenly Creatures (Créatures Célestes)

Il est des films qui vous laissent englués dans votre siège, des films qui défilent sur votre écran, jusqu'à la fin du générique et même après, lorsque vous regardez votre écran vide avec des yeux hagards... "Heavenly Creatures" est de ceux-là... Certes, ce chef-d'oeuvre de Peter Jackson (Le Seigneur des Anneaux, Bad Taste, ...) n'est pas neuf, mais je l'ai découvert il y a peu et il mérite, selon moi, d'être vu.
Le film relate un fait-divers plutôt sordide survenu en Nouvelle-Zélande, dans les années 50 ou 60, je ne sais plus très bien. C'est donc une histoire vraie.
Dans une bourgade paumée, une adolescente complexée issue du milieu ouvrier s'ennuie à mourir lorsque arrive dans sa classe une fantasque jeune fille , adorablement anti-conformiste et merveilleusement campée par la non moins merveilleuse Kate Winslet (premier film) issue, elle, d'un milieu aisé. Très vite, les deux adolescentes se lient d'une amitié profonde, ambigüe et s'inventent un monde dans lequel elles sont les héroïnes. Cela pour échapper à la médiocrité du monde qui les entourent. Le film se dédouble lui-même, nous montrant le monde imaginaire habité par des personnage en plasticine grise, grandeur nature. Un jour, les deux filles apprennent qu'elles doivent être séparées, les parents de Kate Winslet (je ne connais pas le nom des personnages par coeur, veuillez m'en excuser!) devant divorcer, elle suivra son père en Afrique du Sud. Elle demande alors à son amie de partir avec elle, mais la mère refuse de voir sa fille partir évidemment. Elles décident alors d'éliminer cet obstacle...
Ce film est une réussite totale. La relation entre les deux filles et entre celles-ci et le reste du monde est décrite à merveille, sans voyeurisme, sans mièvrerie. Il en va de même de leur "déconnexion" par rapport à la réalité et il est très aisé et envoûtant de se laisser guider dans leur monde de songes. Les deux filles et leur complet anti-conformisme nous sont sympathiques rendant leur geste presque justifié. J'ai bien dit "presque", c'est une façon de parler.
Ce film est plus qu'un simple compte-rendu de faits divers, c'est une ode à la différence, à l'anti-conformisme, à l'amitié et à la complicité. Un hommage à l'esprit créatif et un virulent plaidoyer contre le préjugé. Peter Jackson a longuement potassé les rapports policiers, a lu les journaux intimes des deux filles et c'est cela qui rend le film tellement vrai.
Je ne saurais évidemment vous conseiller de voir ce film en version originale, la version française étant, comme d'habitude, pitoyable.




Ecrit par weinmann, a 18:14 rubrique "Ciné-club".


Lundi (30/06/03)
« La chambre du sirocco »... si fraîche par ces temps de canicule.

Je viens de voir ce film de Maurizio Sciarra (titre original « La stanza dello scirocco »), qui a reçu le Grand Prix du festival d’Annecy en 1998.

Ecrit par ImpasseSud, a 13:57 rubrique "Ciné-club".


Vendredi (23/05/03)
L’oeuvre de Dieu, la part du diable

Hier j’ai revu ce très beau film de Lasse Hallström, (1999), tiré du livre de John Irving (The cider house rules), interprété par un merveilleux Michael Caine (Wilbur Larch) et un attachant Tobey Maguire (Homer Wells)

Ecrit par ImpasseSud, a 12:28 rubrique "Ciné-club".


Mercredi (16/04/03)
Central do Brasil (Gare centrale)
Hier soir j'ai vu ce très beau film de Walter Salles (1997). Au Brésil, ce film a battu les records de «Titanic», peut-être parce que les gens avaient envie de voir «la réalité».

Une ancienne maîtresse d'école, Dora (Fernanda Montenegro), aigrie, vieille et laide, arrondit sa maigre retraite en écrivant pour un real à la gare centrale de Rio, des lettres pour ceux qui ne savent pas le faire, lettres qu'elle n'envoie jamais. C'est comme ça qu'elle rencontre par hasard Ana et son fils Josué (Vinicius de Oliveira), anxieux de connaître son père. Ana meurt brusquement et Josué reste seul et abandonné dans cette grande gare. Dora, tout d'abord indifférente, finit quand même par proposer son aide à Josué, une aide bien douteuse au départ, mais qui se transforme en un voyage en commun à travers le Brésil et en une découverte des ressources du cœur.

C'est une histoire d'une douceur infinie au milieu d'une société sans pitié, où on rencontre, une étape après l'autre, une humanité qui vous rafraîchit l'âme.

Bien utile en ces temps sombres où l'espérance semble avoir disparu. N'hésitez pas à le louer.
Ecrit par ImpasseSud, a 14:42 rubrique "Ciné-club".


Vendredi (04/04/03)
Sister My Sister
Voilà un des films qui m'a le plus marqué. Malheureusement, j'ai oublié le nom de la réalisatrice, honte à moi.
Ce film relate le fameux fait divers des soeurs Papin. Magistralement interprété par Noelly Richardson et Jodi May, ce huis-clos est tendu à souhait jusqu'au déchaînement final. Je n'en dis pas plus...
Ce film anglais est passé relativement inaperçu malgré sa quasi-perfection. Il est dommage que le film français - dont j'ai oublié le nom, décidément - soit plus connu du grand public car, même si cette version a quelques qualités, il n'arrive pas à la cheville de cet excellent film.
Voilà, "Sister my Sister"...
Ecrit par weinmann, a 13:57 rubrique "Ciné-club".


Samedi (22/03/03)
Les cent pas (I cento passi)

de Marco Tullio Giordana (déjà fameux pour son film « Pasolini, mort d'un poète »)

Hier soir, j'ai eu la chance de voir en v.o. ce film que j'ai trouvé très beau. Il raconte la véritable histoire de Giuseppe Impastato, ou Peppino, né à Cunisi, près de l'aéroport de Palerme, à seulement « cent pas » de la maison du boss local de la Mafia, Tano Badalamenti. Ce jeune Sicilien, plein de beauté intérieure, à travers un chemin qui part de l'incompréhension de l'enfant qu'il était face à l'assassinat d'un précédent boss qu'il aimait bien, puis continue par la découverte du communisme qui fait qu'il ne supporte ni les trafics de drogues ni l'appropriation des terres, et par la libération libertaire et sexuelle des années 60, se rebelle contre la loi du silence de la Mafia. Avec un journal et une radio pirate, il dénonce la corruption de chacun, même de ses proches, et les sordides affaires du village jusqu'à l'issue tragique, le 8 mai 1978, alors qu'il avait de grandes chances d'être élu aux élections municipales.

La mère de Peppino est encore en vie, et, à Cenisi, où le conseil municipal a donné le nom de Giuseppe Impastato à une rue, elle a transformé son appartement en une sorte de musée du souvenir et du courage, où sont également retracés les hauts et les bas du long procès qui a abouti à la condamnation de Tano Badalamenti, bien que les traces de l'assassinat aient été polluées ou effacées dès le départ.

Si vous avez l’opportunité de le voir ou de louer la cassette, abordez ce film AVEC DES YEUX NEUFS, laissant derrière vous toutes les idées préconçues, tout ce que vous croyez savoir sur la Mafia. Alors, mais seulement alors, vous aurez des chances d'en saisir l'essence, la condamnation que représente le simple fait de naître dans une ambiance mafieuse, et le courage qu'il faut pour aller à contre-courant.

Ecrit par ImpasseSud, a 16:33 rubrique "Ciné-club".