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Les cent pas (I cento passi)

de Marco Tullio Giordana (déjà fameux pour son film « Pasolini, mort d'un poète »)

Hier soir, j'ai eu la chance de voir en v.o. ce film que j'ai trouvé très beau. Il raconte la véritable histoire de Giuseppe Impastato, ou Peppino, né à Cunisi, près de l'aéroport de Palerme, à seulement « cent pas » de la maison du boss local de la Mafia, Tano Badalamenti. Ce jeune Sicilien, plein de beauté intérieure, à travers un chemin qui part de l'incompréhension de l'enfant qu'il était face à l'assassinat d'un précédent boss qu'il aimait bien, puis continue par la découverte du communisme qui fait qu'il ne supporte ni les trafics de drogues ni l'appropriation des terres, et par la libération libertaire et sexuelle des années 60, se rebelle contre la loi du silence de la Mafia. Avec un journal et une radio pirate, il dénonce la corruption de chacun, même de ses proches, et les sordides affaires du village jusqu'à l'issue tragique, le 8 mai 1978, alors qu'il avait de grandes chances d'être élu aux élections municipales.

La mère de Peppino est encore en vie, et, à Cenisi, où le conseil municipal a donné le nom de Giuseppe Impastato à une rue, elle a transformé son appartement en une sorte de musée du souvenir et du courage, où sont également retracés les hauts et les bas du long procès qui a abouti à la condamnation de Tano Badalamenti, bien que les traces de l'assassinat aient été polluées ou effacées dès le départ.

Si vous avez l’opportunité de le voir ou de louer la cassette, abordez ce film AVEC DES YEUX NEUFS, laissant derrière vous toutes les idées préconçues, tout ce que vous croyez savoir sur la Mafia. Alors, mais seulement alors, vous aurez des chances d'en saisir l'essence, la condamnation que représente le simple fait de naître dans une ambiance mafieuse, et le courage qu'il faut pour aller à contre-courant.

Ecrit par ImpasseSud, le Samedi 22 Mars 2003, 16:33 rubrique "Ciné-club".
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Commentaires :

  Sacha
Sacha
23-03-03
à 01:44

Je savais bien que c'était toi.
Je trouve votre idée de joueb commun très intéressante.

Je n'ai pas vu "Pasolini, mort d'un poète", dommage.
Tu m'as donné envie de voir ce film.

A bientôt.
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  ImpasseSud
ImpasseSud
23-03-03
à 02:18

Re:

Merci de ton passage Sacha.... A vrai dire, je t'attendais.

Ce film m'a vraiment beaucoup ému. Je crois que c'est dû au fait que les acteurs sont pratiquement inconnus, mais tellement bien dans leur rôle, sans compter la vérité qui s'en dégage.
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  Picodor
Picodor
23-03-03
à 04:47

>la condamnation que représente le simple fait de naître dans une ambiance mafieuse, et le courage qu'il faut pour aller à contre-courant.

Ce que tu dis là me donne aussi envie de voir le film (je ne le verrais pas c'est sur, ou peut-être un jour en me souvenant de ton article).

La condamnation ancestrale, et la mort pour toute et fulgurante réponse à la révolte. Du courage, j'imagine bien qu'il faut alors en avoir une sacrée dose (vaste sujet que tu affectionnes je crois, par recoupement).

>abordez ce film AVEC DES YEUX NEUFS, laissant derrière vous toutes les idées préconçues, tout ce que vous croyez savoir sur la Mafia.

Je ne comprends pas exactement ce que tu veux dire, si ce n'est qu'il serait erroné d'appliquer des schémas moraux simplificateurs (bien, pas bien), le plus souvent assénés à de pauvres bougres, ou jugés comme tels. Sans rien n'y connaître je me doute que nous sommes en présence d'un système de relations sociales chapeautant et réglementant la vie d'individus ordinaires à la base (et d'individus extra-ordinaires au sommet, l'imagerie). Il faudrait tout voir avec ces yeux là, de prime abord, c'est à dire décortiquer (que ce sont ces relations sociales?).

Le révolté en butte à un système donné le fait de l'intérieur, extrêmement clairvoyant le plus souvent quant au dit système. Et le révolté finit par avoir foi en lui même, parce qu'il sait, parce qu'il a raison et que cette raison s'oppose à l'idéologie. Ce n'est pas une démarche totalement individuelle, ce ne peut pas l'être, et à l'autre bout il ne sert à rien d'avoir raison pour soi, ce qui ne s'oppose pas au fait que cette raison devienne une conviction intime.

En poursuivant on atterrit à nouveau sur le courage... Mais je m'arrête là.


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  ImpasseSud
ImpasseSud
23-03-03
à 19:13

Picodor, ce film a quand même eu de nombreux prix (à Venise, Bruxelles, Sao Paolo et au festival du film italien à Annecy par exemple), et je pense qu'on peut le trouver chez les loueurs de cassettes.
Quand je dis qu'il faut l'aborder avec des yeux neufs, je fais allusion à tout ce que beaucoup croient savoir à propos de la vie en pays mafieux, et sur le regard condescendant et entendu qu'on porte volontiers sur les mille difficultés que rencontre quiconque veut sortir des rangs sans appui. Je pense que cette phrase du réalisateur exprime bien le fond du problème :
Ceci ne veut pas être un film sur la mafia, il n'appartient pas à ce genre. Il se veut plutôt un film sur les énergies, sur l'envie de construire, sur l'imagination et le bonheur d'un groupe de jeunes qui ont osé regarder le ciel et défier le monde dans l'illusion de le changer. C'est un film sur le conflit familial, sur l'amour et la déception, sur le fait d'avoir le même sang. »
Marco Tullio Giordana- Réalisateur

Pour en savoir plus
http://www.bbsi.net/cine7/synopsis/cent.htm

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19-09-03
à 13:56

Lien croisé

Entre mer et maquis - Mafia : "rai les noms du général  Dalla Chiesa, de deux juges Giovanni Falcone et Paulo Borsellino qui « sautèrent » avec toute leur escorte, l’un sur l’autoroute, l’autre en dessous de chez lui, et, également, celui de Giuseppe Impastato, ce jeune homme dont le très beau film « Les cent pas » raconte l’histoire vraie.   "
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02-10-03
à 20:17

Lien croisé

Entre mer et maquis - Mafia : "la Chiesa, de deux juges Giovanni Falcone et Paulo Borsellino qui « sautèrent » avec toute leur escorte, l’un sur l’autoroute, l’autre en dessous de chez lui, et, également, celui de Giuseppe Impastato, ce jeune homme dont le très beau film « Les cent pas » raconte l’histoire vraie.   "
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