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Music of *The SUN*

Kyrié illusion


The New World Orchestra

"2000"


4 minutes 30 de détente !


évasion . . .

extase...









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Samedi (07/06/03)
Fête de la Musique: un concert gratuit de Simply Red place de la République

 PARIS (AFP), le 06-06-2003
Le groupe britannique Simply Red, formé autour du chanteur Mick Hucknall, sera le 21 juin la tête d'affiche d'un concert gratuit place de la République, à Paris, point d'orgue de la 22e Fête de la Musique.
 Le chanteur soul Cunnie Williams assurera la première partie de ce spectacle organisé pour la treizième fois par "Ricard Live Music".

Place Denfert-Rochereau, un deuxième plateau réunira le même soir quatre groupes rock (Zenzila, Daisybox, Stupeflip et Stereotypical Working Class), qui font partie de la dernière promotion du Fonds d'action et d'initiative rock (FAIR)......

 Simply Red a été révélé en 1985 avec le tube "Money's Too Tight (To Mention)", une reprise des "Valentine Brothers". Le groupe revendique des ventes de 45 millions de disques depuis sa création.

source: Actualités voila.fr...


Enfin des nouvelles positives parmi tout ce remue ménage social !

N'est-il pas temps d'en jouer un air ?

 

Ecrit par PierreDesiles, a 00:02 rubrique "L'art en général...".


Samedi (26/04/03)
Art visuel « provocateur » à la 50ème Biennale de Venise

Son titre est terriblement actuel : "Songes et conflits, la dictature du spectateur" :

«Si notre époque ne permet plus de concevoir un grand évènement d'art contemporain comme un exercice ou un songe purement esthétique dissocié du monde et de la société, tout aussi improposable est une exposition qui serait une simple démonstration du monde dans lequel nous vivons et de ses conflits...» Ainsi s'exprime Francesco Bonami, l'organisateur de cette biennale 2003.

Parmi les 64 pays qui y participeront du 15 juin au 2 novembre 2003, Fred Wilson a été choisi, à la grande surprise de tous, pour représenter les Etats-Unis. Cet artiste peu connu en France, afro-américain originaire des Caraïbes, s'amuse à décomposer le monde, à réinterpréter les masques tribales, à révéler les côtés obscurs de la marche triomphale américaine. Aux Etats-Unis, il «réinstalle» les musées qui pour la plupart sont des fondations privées, dénonçant ainsi de façon provocatrice une bourgeoisie américaine blanche qui, depuis toujours, réussit à cacher une longue tradition d'intolérance et de violence.

Ses œuvres sont parfois inquiétantes, comme un coup de point dans l'estomac. Cet artiste new-yorkais du Bronx met le visiteur face à des questions aux réponses difficiles. Dès 1992 il avait exposé dans une vitrine d'un musée de Baltimore quelques théières et cafetières en argent, très finement travaillées. Au milieu de la vitrine cependant, il avait mis une lourde paire de manettes en fer, noircies par le temps, et qui, sur l'étiquette, étaient simplement définies comme «artefact en fer». Dans la salle suivante, une autre surprise. Des « œuvres d'ébénisterie de 1820 à 1960» étaient exposées, et on pouvait voir quatre chaises en demi-cercle face à un objet rude, en bois, érigé sur un piédestal. C'était un instrument de torture utilisé jusque dans les années 30 dans la Maryland pour fouetter les esclaves désobéissants, puis, plus tard, pour les criminels – presque toujours des noirs – qui recevaient ainsi une «juste» punition. Sans en avoir l'air, Wilson invitait ainsi les visiteurs à imaginer les personnes assises sur ces chaises, en train d'apprécier le spectacle : personnages de l'époque victorienne ou leurs descendants, richement vêtus. Ailleurs encore, un capuchon du Klu Klux Klan, déposé délicatement sur l'oreiller d'une voiture d'enfant, aristocratique et coquette, etc...

Depuis plus de vingt ans, Wilson travaille avec et dans les musées américains, alliant l'art à l'anthropologie, et l'archéologie à une analyse lucide de la société contemporaine. Aujourd'hui, cependant, il suit plus ses émotions et ses réflexions, réunissant toujours les objets les plus disparates, intacts ou brisés, assemblés dans le but de fournir l'impression de l'écoulement de l'histoire.

A la Biennale de Venise, tout tournera plus ou moins autour des «noirs» de Venise : «i Mori», partant de tous les Maures-objets, du porte lampe le plus banal aux Maures qu'on retrouve dans la ville tels que ceux de la Tour de l'Horloge sur la place Saint-Marc, avec des séquences vidéo tirées des fameux films sur Othello, mais montées à l'envers. Même à travers son évolution, les créations de Fred Wilson continuent en quelque sorte à rétablir la justice sociale, effritant les préjudices présents dans la société occidentale et remettant en discussion les visions reçues par l'histoire culturelle.

Alors, si cet été vous allez à Venise...

(Sources : presse italienne + http://www.labiennale.org/)

Ecrit par ImpasseSud, a 22:05 rubrique "L'art en général...".


Vendredi (11/04/03)
L'art contermporain!
Ah, l'art contemporain! Sur fond de snobisme et de vernissages branchés, on imagine déjà des carrés blancs sur fond blanc, ou des morceaux de bois posés nonchalamment sur le sol immaculé d'une galerie parisienne……
Mais j'aimerais attirer l'attention sur le fait que le terme "art contemporain" est un fourre-tout assez péjoratif. Ainsi les critiques se sont sentis obligés de différencier les formes de création, en les nommant.

Certaines cartes en mains, celles de l'art moderne, des expériences, de Duchamp, de Fluxus, des performers, des vidéastes, l'homo contemporeanus galericatus parisianus a tous les atouts pour comprendre, appréhender l'art contemporain et le goûter. Mais sans ces cartes, on peut tout de même apprécier la création contemporaine et non pas celle qui décore les ronds points.

Reflet de notre société, de notre façon de vivre, les œuvres contemporaines déroutent par leur brutalité, leur laideur. Car la notion de beau change au contact de ces œuvres et nous renvoient cette image de nous-mêmes que parfois, nous renions. Certains s'attendent à ce que l'art soit beau. Cependant, l'expression artistique se doit de dénoncer, de montrer, de défendre, de faire réfléchir ou de faire rêver sans forcément être un simple bel objet. Contrairement à la télévision ou à d'autres médias, la contemplation d'une œuvre actuelle est active. Ce n'est plus de la contemplation mais une réflexion, une prise de conscience, un jeu de pistes qui nous permet d'évoluer, parfois, dans des univers totalement abstraits, fantastiques, poétiques.
Mais l'art contemporain est un tout, il exprime la variété des sentiments humains.

Pour ceux que ça intéresse, je donne des liens vers des images d'artistes contemporains, qui font ce qu'on appelle communément du land art, earthwork, etc…
Le 1er site est en anglais, il explique le projet de James Turell; Roden Crater.

Celui-ci est le seul site amateur qui propose des images intéressantes du travail d'artistes du land art.

J'ai choisi le land art, car il confirme le fait que pour l'apprécier, il n'y a pas besoin d'avoir des références artistiques.

Le travail d'autres artistes est forcément minimisé par de mauvaises photos prises sur le web. Car l'art contemporain est aussi un art qui s'approprie l'espace.
Ecrit par Sacha, a 12:28 rubrique "L'art en général...".