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Le bodycrashing : une nouvelle mode

La technique est simple et à la portée de tous : on se laisse tomber à terre, tout à coup et sans raison précise. Il y a ceux qui diront que cela se fait déjà depuis des années sur les terrains de foot, mais ici, il se s’agit pas de sport. Ce qui est en train de faire tache d’huile depuis février dernier est devenu une mode, ou plutôt, un rite collectif qu’on peut pratiquer dans la rue, au supermarché, dans les transports en commun ou au travail. Ça s’appelle « bodycrasching » (ou corps croulant) et quand on commence à le pratiquer, il semble qu’on ne puisse plus s’en passer. L’impression libératoire qui s’en dégage est absolument garantie. Il suffit que ce soit fait d’une manière spontanée et légère. En somme, il suffit de se laisser tomber.

 

Le début de cette mode ? Un centre social de Bologne, le Link, un jour de février dernier : au cours d’une fête, dix garçons et filles se laissent tomber tout à coup, l’un sur l’autre, sans motif apparent. La chose a plu, et d’autres personnes ont voulu y participer. On a donc organisé une crashing party, et ainsi de suite. L’Ecole supérieure de journalisme de Bologne a même énoncé le décalogue du parfait bodycrasher.

 

Cette mode prendra-t-elle ? L’idéologue des « corps tombants », Bc1 alias bodycrasher 1, en est convaincu. C’est lui qui a fondé le « Falling people movement ». Il explique ainsi sa philosophie : « le besoin étouffant de sécurité a été construit implicitement par les gourous du fondamentalisme de marché – dit Bc1, pseudo derrière lequel se cache un tout récent titulaire de DEA en histoire, avec spécialisation dans les enquêtes sur les rapports entre les mouvements et la Toile – la sécurité est un fétiche qui sert à renforcer les politiques de contrôle de la société et de disproportion des richesses ». C’est pourquoi il souhaite la bienvenue à l’insécurité en tant que droit de l’homme libre : « La vie humaine est faite d’imprévus, on ne peut pas tout prévoir. Nous sommes contre la vie préventive. »

 

Et ce n’est pas tout. Le décalogue explique aussi que tomber comme tout bon adepte devrait le faire quand il participe à une fête, est utile pour se souvenir que la douleur fait partie du plaisir et que même l’hédonisme, cela va sans dire, est caduque.

 

Quelques conseils pour le pratiquer : « Il suffit de marcher au milieu de la rue ou en un lieu public. On s’écroule à terre, puis on se relève, comme si de rien n’était.  Ceux qui nous voient et qui ne nous connaissent pas, restent tout d’abord interdits, puis ils deviennent curieux. Peut-être qu’ils voudraient même participer ». Il n’y a aucun risque de se faire mal, tout au plus quelques excoriations. « Ceux qui savent tomber ont un certain entraînement, plus ou moins comme ceux qui utilisaient un skateboard dans les années 80 ou des rollerblades dans les années 90 ».

 

Donc, à partir d’aujourd’hui, aucun soucis à se faire : si quelqu’un s’affaisse sous vos yeux, ou, encore mieux, sur vous, c’est qu’il est en train d’essayer un effet à la chaîne.

(Sources : Il Nuovo)

 

Il est vrai que notre vie d'aujourd'hui est pleine de stress, mais le jeu me parait quand meme dangereux. Et si celui qui s’affaisse a un vrai malaise? 

 

Ecrit par ImpasseSud, le Mercredi 18 Juin 2003, 18:21 rubrique "Société débats".
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Commentaires :

  bhamel
bhamel
18-06-03
à 23:18

Je suis de ton avis, ce n'est pas sans nous rappelé cette pub pour un fournisseur d'accès à internet ou il communique avec nous acheteur potientiel en nous montrant une personne plutôt anxieuse lors de ces premier essaie puis sûre lors des seconds.
La communauté serait un lieu sûre pour tous ??? on cours direct à la méfiance et à l'augmentation de l'individualisme en jouant à ce petit rôle.

Le bodycrashing: positive generation oui mais pour combien de temps ?

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  Bibasse
Bibasse
15-03-05
à 14:27

Je comprends bien le sentiment "libératoire" qu'on peut ressentir en s'écroulant volontairement, d'ailleurs ca m'arrive de le pratiquer seul ou dans des conditions particulières, mais, pour autant que je m'en souvienne, à chaque fois que j'ai vu quelqu'un tomber en public, c'est qu'il avait un malaise et avait besoin de mon aide. C'est clair que face à une foule qui se déshumanise, le bodycrashing va être une stimulation et une stigmatisation qui peut initier une réfléxion mais  j'ai tout de même peur qu'une mode anarchique du bodycrashing urbain perturbe un peu, justement, les signaux de détresse de ceux qui tombent pour de vrai.
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  ImpasseSud
ImpasseSud
30-03-05
à 19:18

Re:

Bibasse, ne crains rien. Mon article a déjà près de 2 ans (voir la date de publication), et apparemment, la mode n'a pas pris... Heureusement! :-)
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