Pierre, cet article est vraiment bouleversant. Il me fait penser à un autre article que j'ai lu à propos de Ciudad Hildalgo, ville frontière entre le Mexique et le Guatemala qui vit plus ou moins les memes problèmes, car il s'agit, pour tous ceux qui arrivent de l'Amérique Latine et veulent rejoindre les USA, de l'étape qui précède celle de Ciudad Juarez.
Voir sur Le Monde Diplomatique : "le "cimetière sans croix" de la frontière sud"

Weinmann, existe-t-il un lien qui nous permettrait d'arriver à l'article que tu cites?

Merci pour ton lien, ImpasseSud, j'en ai extrait ces quelques lignes:

"En visite à Tapachula, début 2002, Mme Gabriela Rodriguez Pizzaro, déléguée spéciale des Nations unies, a dénoncé la « corruption générée par l’activité d’organisations criminelles internationales, qui s’adonnent notamment au trafic et à la traite d’êtres humains ». Elle s’inquiète de « l’implication de certains fonctionnaires dans ces pratiques et de l’impunité dont ils jouissent (7)  »"

Je pense que la délégation onusienne, qui doit leur rendre visite, tirera les mêmes conclusions sans aucune suite, car il n'y a pas de pétrole en jeu, donc pas de menace de pénurie! :o)

Voici le lien qui mène vers l'article dont je parlais.

http://www.monde-diplomatique.fr/2003/08/GONZALEZ_RODRIGUEZ/10315?var_recherche=gangs+of+new-york

Weinmann, je viens de lire ton article. C'est effarant! Il semble qu'il n'y ait aucune solution possible à part un fascisme qui ferait un "ménage" radical ou la disparition de la pauvreté, du jour au lendemain. Les mafias prolifèrent surtout dans les pays où il y a peu de travail. Les jeunes générations ont le choix entre le chômage, l'appât d'un gain "facile et sans risques", et l'émigration. Et dans le cas présent, où ces gens-là devraient-ils émigrer si la porte de USA est close?