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Est-ce vraiment cela le futur que nous désirons ?
Il y a deux jours, j'ai lu cet article sur La Repubblica :

"Carrie Kaugmann et Connie Dix l'ont trouvé exactement comme elles le voulaient : titulaire d'une maîtrise, grand, stature moyenne, yeux bleus, cheveux châtains avec une voix «enthousiaste». Il ne s'agit pas d'un fiancé, mais du père de Delaney et Dixon, les jumeaux nés grâce à l'achat fait sur cryobank.com, le site web de la plus grande banque de sperme de Californie, du sperme d'un des quelques 200 donneurs qui proposent on-line, de «collaborer» avec les femmes à la recherche d'une grossesse.

C'est l'histoire de Carrie et Connie, 34 et 54 ans, un couple de lesbiennes de Chicago, que le prochain numéro de Newsweek raconte pour analyser un phénomène, celui des banques du sperme sur Internet, qui est en train de prendre des proportions importantes aux USA, aussi bien dans le sens « social » qu'économique. Les 20 ampoules contenant le sperme de trois donneurs différents, à 250 dollars l'une, expédiées par la cryobank.com par courrier (...), ont coûté à Carrie et Connie 5.400 dollars en tout, y compris les frais d'expédition et l'optionnel (elles ont demandé d'écouter une cassette avec l'enregistrement de la voix du donneur élu : 30 dollars). Toutes les deux, par insémination artificielle et pour finir in vitro, ont obtenu ce qu'elles voulaient au bout de la onzième fois : les deux jumeaux, précisément. «Un processus fatiguant» a raconté Carrie Kaufmann au magazine américain, «mais Internet l'a rendu plus simple».

Les aspirantes mères sont nombreuses à y croire et à utiliser le Web pour simplifier la recherche d'une maternité difficile. Cappy Rothman, directeur sanitaire de la Cryobank, a évalué à 45 millions de dollars la dépense faite par les Américains l'année dernière pour acheter du sperme sur Internet. C'est-à-dire environ 70% des quelques 65 millions de dollars dépensés en tout dans les banques de sperme américaines. La Fairfax Cryobank, à Fairfax en Virginie, deuxième dans le classement de ce business, compte environ mille visiteurs par jour sur son site, tandis que la Xytex, banque du sperme d'Atlanta, vante le chiffre de 20.000 visiteurs uniques par mois. Des 110 banques qui travaillent actuellement aux Etats-Unis, une grande partie a désormais son site dont elle retire une portion consistante de ses propres gains.

Les raisons du succès sont faciles à deviner : elles vont de l'annulation des distances géographiques à la garantie de l'anonymat. Mais surtout, Internet offre aux aspirantes mères et aux couples les instruments pour «confectionner» sur mesure la propre maternité. Il y a un certain temps, c'étaient les médecins qui géraient les contacts et les recherches, qui décidaient du choix final. Aujourd'hui, ce sont les femmes et les couples eux-mêmes, avec la clef de recherche qu'ils préfèrent, peuvent taper on-line leurs préférences en ce qui concerne la nationalité, la taille, et même l'éducation du donneur. Mais même les «fossettes» sont très demandées. En somme, comme l'a expliqué Jason Schelegel, directeur du marketing de la Xytex, «Internet offre une gratification instantanée» aux futures mères. Et ainsi les entreprises qui s'occupent du business du sperme on-line, ne savent plus quoi inventer pour faire de la publicité à leurs propres services, tout comme le fait Coca-Cola ou McDonald’s : cela va des conférences avec les donneurs aux optionnels les plus bizarres, comme, justement, l'enregistrement de la voix des pères virtuels. Ajoutez donc le mot «papa» à l'infinité des produits que vous trouvez sur le Web. Comme pour un T-shirt dans la boutique on-line d'une fameuse maison de mode, de la meme façon on peut commander un enfant à son goût.

Quels types de donneurs trouve-t-on ? Le plus souvent, il s'agit des étudiants des collèges ou d'hommes avec un niveau d'éducation supérieure, hauts, cheveux blonds ou châtains, yeux verts ou bleus, taille moyenne. Ce sont là les qualités déclarées par les pères « virtuels ». Caractéristiques tellement dans les « normes » qu'on pourrait se demander si elles n'ont pas été un peu «corrigées», et l'absence de crédibilité des informations fournies pourrait être un problème. Alors que la responsabilité de faire des recherches sur l'aptitude des donneurs (s'ils sont malades avant tout) est du ressort de la banque du sperme, se "fier ou non" au contrôle de la banque est l'affaire du client. A part en ce qui concerne les lois de l'Etat qui règlent les contrôles sanitaires, les banques ont une autonomie de mouvement plutôt ample. Si à cette «indépendance» on ajoute celle plutôt spécifique d’un moyen comme Internet, parfois victime d'une créativité que touche l'arbitraire, alors, pour choisir le père idéal, il ne reste plus quà se laisser guider par l'intuition ou par la connaissance. Pour Carrie et Connie, une des deux choses a certainement fonctionné : le père de leurs jumeaux ne leur a pas refilé «un bidon», vu que les enfants ont les yeux bleus comme promis.
Alessandra Retico

(Traduction de l'italien par ImpasseSud)

Si encore j'étais en train de lire un livre de science fiction !!!
Mais ce n'est pas le cas, c'est la réalité qui, d'ici peu, traversera l'Atlantique, à la suite des Mac Do, des OGM, des Loft Story (dont la primeur revient à l'Américaine Jennifer Ringley, qui eut la première l'idée de truffer son appartement de webcam et d’envoyer le résultat sur Internet).

Toutes les découvertes de la science, toutes les conquêtes de l'homme se sont toujours proposées au départ une fin qui devait améliorer la qualité de la vie. Telles que la découverte de nombreux vaccins, ou, récemment, la carte du génome humain, qui ont, dans le premier cas, contribué à éradiquer des maladies comme la variole et la poliomyélite, et dans le deuxième pourra permettre la guérison, voir l'élimination de certaines maladies génétiques. Telles que les conquêtes comme la démocratie avec «la déclaration des droits de l'homme» qui ont créé l'Occident d'aujourd'hui, ou le droit au divorce, à l'avortement ou à la fécondation in vitro, etc... qui laissent une porte ouverte aux situations difficiles ou intenables.

Mais cela signifie-t-il pour autant qu'il faille cultiver et conserver les bactéries ou les virus pour s'en servir comme arme? Ou qu'il faille exporter la démocratie à coups de canon, ou encore que tout le monde doive divorcer pour un oui ou pour un nom, ou qu'on avorte à tout bout de champ parce qu'on ne veut pas utiliser une méthode de contraception, ou encore, que de belles inventions comme la banque du sperme devienne un objet de spéculation? Sans compter le fait que même quand on est instruit, blond et avec des yeux bleus, on peut devenir le pire des criminels.

Cet article soulève en outre un deuxième lièvre : le fait que des couples d'homosexuels ou de lesbiennes puissent avoir ou adopter des enfants. Ici, il ne s'agit pas de morale courte, et je ne mets pas en doute le patrimoine d'amour dont disposent ces personnes. Mais à vous, quand vous étiez à l'école primaire, ça vous aurait plu d'avoir deux pères ou deux mères, alors que les autres enfants avaient un père et une mère? Comment ose-t-on mettre sur les épaules d'un enfant le poids d'un tel choix ?

Ne serait-il pas temps de se poser la question suivante : une société n'entre-t-elle pas en décadence à partir du moment où elle utilise ses progrès, ses connaissances et ses conquêtes à des fins opportunistes ou malhonnêtes? Est-ce vraiment cela le futur que nous désirons ?

Je suis peut-être une grande romantique, mais dans le cas présent, j'aime encore caresser l'idée d'être le produit d'un simple acte d'amour entre mes parents, meme si je n'ai pas toutes les qualités requises.
Ecrit par ImpasseSud, le Samedi 19 Avril 2003, 15:21 rubrique "Société débats".
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Commentaires :

  laurent51
laurent51
19-04-03
à 16:14

Enfant parfait ?

Tu as tout à fait raison de ne pas être d'accord. L'enfant parfait n'existe pas et n'existera jamais. Et heureusement. Heureusement que nous ne répondons pas à 100% à toutes les attentes de nos parents, car c'est ce qui fait que nous somme Nous et Uniques. Ce sont ces petites choses qui font la différence, tant au niveau physique que du caractère. Quel interet d'avoir un enfant "calibré" comme on le veut ?
Je suis d'accord par exemple sur le diagnostic génétique pour éliminer des maladies graves aux futurs enfants. Mais qqfois, ca me pose question quand meme. Est-ce qu'un foetus qui présenterait une jambe un peu plus courte que l'autre, ou bien une maladie bénigne mériterait d'être "avorté" ? Tout cela pose question, d'autant plus quand on en vient là aux extrèmes...Imaginez dans vingt ou trente ans : "docteur, mon foetus n'a pas les cheveux blonds et les yeux bleus que je désirais. Je ne veux pas le garder"...
Moi aussi, ca me fait des frissons dans le dos...
Un autre commentaire?

  ImpasseSud
ImpasseSud
19-04-03
à 17:32

Re: Enfant parfait ?

Laurent, tu as retourné très exactement la question, car le droit de choisir poussé à l'absurde implique le droit au refus pour des détails.
Le problème est : comment faut-il faire pour arreter ou tout du moins freiner ce courant, tout en conservant toutes les conquetes acquises si durement?
Un autre commentaire?

  SniperMaske
SniperMaske
19-04-03
à 17:43

Juste une remarque

Je suis d'accord avec ton opinion, sauf un "détail" :

"Cet article soulève en outre un deuxième lièvre : le fait que des couples d'homosexuels ou de lesbiennes puissent avoir ou adopter des enfants."

1)"Comment ose-t-on mettre sur les épaules d'un enfant le poids d'un tel choix ?"
Je ne comprends pas pourquoi on s'obstine à affirmer que les enfants adoptés par des homosexuels deviendraient des déséquilibrés ou auraient plus de chances de le devenir. Si on veut que les enfants aient une éducation saine et juste, alors, que dire de certains couples hétérosexuels ? Je doute qu'un enfant adoptés par des hétérosexuels qui sont de vrais fumiers s'en sorte mieux qu'un autre adopté par des homosexuels sensés. D'ailleurs, je crois qu'il y a toute une procédure de vérification de la "capacité" à élever correctement un enfant qui est faite s'il y a adoption.

2)"Mais à vous, quand vous étiez à l'école primaire, ça vous aurait plu d'avoir deux pères ou deux mères [...] ?"
Le problème est un peu différent selon les cas (ce qui explique la complexité de la situation) : en général (mais pas forcément...), les 2 membres d'un couple homosexuel sont complémentaires, c'est-à-dire qu'émotionnellement parlant, l'un est proche d'un homme, donc d'un père, tandis que l'autre est proche d'une femme, donc d'une mère. Un tel couple peut très bien élever un enfant sans qu'il ait aucun complexe.

3)"alors que les autres enfants avaient un père et une mère?"
Donc, une raison valable pour interdire l'adoption d'enfants par les couples homosexuels serait de les empêcher de subir le rejet, ou leur différence ? Mais alors, que dire d'enfants de parents immigrés, de parents juifs, musulmans, que sais-je encore ? Un enfant qui est élevé sainement ne se pose pas ce genre de question à propos de ses parents. S'il a été élevé avec amour, l'enfant ne pensera même pas à établir la comparaison avec les autres. Et s'il y était poussé par quelqu'un d'autre, il ne reniera certainement pas ses parents. C'est aux autres d'accepter les différences, pas autre chose.

Bon j'ai un peu dérivé par rapport au sujet principal, mais ce n'est pas étonnant me connaissant !!
Un autre commentaire?

  ImpasseSud
ImpasseSud
19-04-03
à 19:40

Re: Juste une remarque

Toutes tes remarques ne sont pas dénuées de fondement, mais comme par hasard, elles sont toutes vues du coté de la lorgnette des parents homo ou hétéro qu'ils soient.

Tous les enfants du monde sont pareils. Ils aiment l'uniformité, ils veulent tous etre comme leurs copains. Dans leur vie de tous les jours, c'est un critère ESSENTIEL. Ou bien l'as-tu déjà oublié? Et un enfant qui a deux pères ou deux mères a de grandes chances d'etre la risée de ses copains (quand il ne s'agit que de risée), ou tout du moins, dans le meilleur des cas, de se sentir mal dans sa peau ou contraint à inventer des mensonges explicatifs de sa diversitè, meme s'il est élevé avec amour, meme s'il aime tendrement ses deux parents, meme si leurs roles sont complémentaires, et meme s'il ne le dit pas.

Comme je l'ai déjà précisé dans mon article, je ne mets absolument pas en doute les capacités d'amour de qui que ce soit, mais je continue à etre convaincue que d'imposer volontairement à un enfant le poids d'un problème qui n'est pas le sien , est une "cruauté".

Ensuite, comment peux-tu comparer les enfants des émigrants à ceux des couples homosexuels? Les premiers ont été conçus par un homme et une femme que je sache, suivant le plus classique des principes de la reproduction, uniforme dans la nature depuis la nuit des temps.

Que chacun vive comme il le veut, pour moi ça ne pose aucun problème. Mais je pense qu'on n'a pas le droit de jouer avec la vie d'un enfant. On fait déjà bien assez d'erreurs sans le vouloir.
Un autre commentaire?

  SniperMaske
SniperMaske
20-04-03
à 13:56

"comment peux-tu comparer les enfants des émigrants à ceux des couples homosexuels?"
Les enfants d'émigrés s'en prennent plein la gueule, eux aussi. Pas forcément moins que les enfants d'homosexuels. Le problème est exactement le même : "un enfant qui a deux pères ou deux mères a de grandes chances d'etre la risée de ses copains" -> Un enfant qui a un ou deux parents émigrés a de grandes chances d'être la risée de ses copains. C'est très exactement la même chose. Ne me dis pas le contraire, je suis bien placé pour le savoir, moi aussi j'ai eu droit aux remarques et à la comparaison. Si mes parents avaient été homosexuels, ça n'aurait pas été différent. Je ne me plains pas, j'ai survécu, c'était pas si terrible que ça ; mais il y avait toujours cette espèce de racisme latent... Pour l'homophobisme, même combat. Alors, si on veut vraiment ne pas être cruel envers les enfants sans être hypocrite, autant rentrer dans le tas et parler des émigrés. Le problème des parents homosexuels, c'est qu'on en parle depuis moins longtemps, la vérité c'est que la société n'est pas prête.
Un autre commentaire?

  ImpasseSud
ImpasseSud
20-04-03
à 18:05

Re:

Je continue à ne pas partager ton opinion. D'une part parce que je vois encore une belle différence entre un émigré (moi aussi je sais de quoi je parle car j'ai un exemple très proche) et un homosexuel. Dans le premier cas, l'émigration est toujours une obligation, vitale, et même parfois c'est une question de vie ou de mort, condition qu'on ne retrouve absolument pas dans le second cas où il s'agit d'un choix délibéré sans aucune contrainte essentielle. Et le fait que, comme tu le dis, « les enfants d'émigrés s'en prennent plein la gueule », est-il une raison suffisante pour imposer « volontairement » ce même sort à d'autres enfants ? Quand on a plein d'amour à donner, il y a mille façon de s'occuper d'enfants et je pense que dans cette discussion, il vaut mieux laisser de côté le terme d'«hypocrisie», car n'y en a-t-il pas tout autant dans le fait de vouloir imposer à la société une fausse image de la famille ? Personnellement, je suis très souvent en rapport avec deux couples d'homosexuels, et je dois dire que non seulement je me trouve parfaitement à l'aise avec eux, mais que je les considère presque comme des amis. Ça n'empêche pas que s'ils me demandaient mon avis à propos du fait d'avoir un enfant en bonne et due forme (par utérus interposé, par exemple), je n'hésiterais pas à déclarer mon désaccord..

> la vérité c'est que la société n'est pas prête
Ici, je te répondrai qu'au contraire, elle ne l'est que trop, et c'est bien là le drame, et c'est aussi l'idée de fond non seulement de mon article, mais de celui de La Repubblica, et celui de l'enquete de Newsweek. Notre société occidentale aujourd'hui est prête à tout et à n'importe quoi, sans aucune distinction, sans aucun sens de la responsabilité envers les conséquences de ses choix. Par pur égoïsme ou par pur opportunisme, selon le cas, elle est tour à tour sélective ou permissive, sans autre critère que l'envie du moment. Le principe auquel tu fais appel pour défendre ton point de vue est exactement le même que celui de Bush quand il veut imposer la démocratie. Les deux lesbiennes de l'article prétendent faire croire qu'à elles seules elles peuvent fonder une famille, alors que, pour avoir des enfants, elles sont obligées d'avoir recours à la banque du sperme, et de la même façon des millions de personnes s'enorgueillissent de leur « démocratie », sans plus se rendre compte qu'une démocratie meurt à partir du moment où on décide qu'on peut l'exporter par les armes.

Comme je l'ai spécifié plus haut, la plupart des conquetes de l'homme sont bonnes et me trouvent favorable, mais attention à ne pas en abuser ou, encore pire, à en détourner les fins primaires.
Un autre commentaire?

  SniperMaske
SniperMaske
21-04-03
à 14:32

"« les enfants d'émigrés s'en prennent plein la gueule », est-il une raison suffisante pour imposer « volontairement » ce même sort à d'autres enfants ?"
-> Mais pourquoi alors est-ce que les émigrés ont le droit de faire des enfants après qu'ils aient émigré, ce qui revient au même pour les homosexuels ? Pour reprendre ton expression : a-t-on le droit d'imposer à ces enfants leur différence ? Ou alors, tout bêtement parce que dans ce cas, le mode de procréation est naturel, on devrait laisser faire ça ? Je suis désolé, mais encore une fois on sacrifie de pauvres enfants innocents, donc cet argument pour les homosexuels ne tient pas si on ne l'applique pas à tout le monde.

"condition qu'on ne retrouve absolument pas dans le second cas où il s'agit d'un choix délibéré sans aucune contrainte essentielle"
-> Justement, quand des émigrés font des enfants après avoir émigré, c'est aussi un choix délibéré aucunement vital ! Et je persiste : leur(s) enfant(s) va/vont déguster. Autant leur interdire de faire des enfants, si on veut vraiment aller jusqu'au bout : il n'y a vraiment aucune différence dans le sort réservé à ces enfants et aux enfants d'homosexuels.

"[les] conquetes de l'homme sont bonnes et me trouvent favorable, mais attention à ne pas en abuser ou, encore pire, à en détourner les fins primaires."
-> Une précision : je suis pour l'adoption des enfants par des couples homosexuels, mais je me méfie des nouvelles méthodes... Il y a effectivement de l'abus. Par contre, l'adoption me paraît être une excellente solution parce que : 1) il y aura moins d'orphelins ; 2) il n'y a pas d'abus là-dedans, ce sont des enfants nés "naturellement".
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