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BAGDAD ENCORE DEBOUT ?
1500 interventions aériennes en Irak hier lundi 24 mars, tout le monde doit être sourd avec les décibels ambiants dans cette boîte de nuit!
Une armée gigantesque est aux porte de Bagdad prête à en découdre avec le régime de Saddam Hussein qui tient bon parmi les civils!

Que de tympans abîmés ou explosés pour les rescapés des premièrs déluges.
Que de corps mutilés morts ou vifs!
Que d'enfants traumatisés à vie s'ils en réchappent!
Que de civils inquiets pour leur sort sachant que l'orage gronde aux portes de la ville, alors qu'une pluie de feu tombe sans cesse sur leur tête!
Ecrit par PierreDesiles, le Mardi 25 Mars 2003, 20:25 rubrique "Société débats".
Repondre a cet article



Commentaires :

  ImpasseSud
ImpasseSud
25-03-03
à 23:21

Ces enfants-là ne pleurent pas !

Comme tu le dis si bien Pierre, les bombes et les missiles semblent de moins en moins intelligents, et à Bagdad, à Bassora et ailleurs le nombre des blessés et des morts commence à augmenter. Parmi eux... des enfants, comme
toujours.

Tout à coup, le livre de Gino Strada "Papagalli verdi, chroniques d'un chirurgien de guerre"(voir les références ci-dessous), me revient à l'esprit :
Dans ce recueil de récits tous plus dramatiques l'un que l'autre, j’ai traduit en partie une histoire qui s'est passée entre Pakistan et Afghanistan il y a plus de douze ans.

« Ma fille Cecilia avait neuf ans quand elle est venue me trouver à Quetta, près de la frontière afghane. Sa mère (Teresa) avait découvert deux de mes photos sous son oreiller... « Probablement, elle ne comprend pas pourquoi tu es aussi souvent loin d'elle. Nous avons décidé de venir te trouver, nous arrivons dans quatre jours. »
J'étais sens dessus dessous, une fois de plus, la tête pleine d'une foule de pensées et de vieux souvenirs. Cécilia et moi-même nous avions passé des journées interminables à construire des maisons et à jouer au train sur la moquette marron de sa chambre...
........
J'étais allé les attendre à Karachi, au Pakistan. ...
Et Cecilia, une fois encore, avait été la fillette forte, géniale, sauvage, généreuse de toujours. Elle était venue à Quetta avec moi...
Ce soir-là, on m'avait appelé à l'hôpital peu avant minuit. J'avais à peine eu le temps de raccrocher que Cecilia était déjà réveillée, et un coup d'oeil m'avait suffi pour comprendre qu'elle allait venir avec moi.
Pour finir nous étions partis tous les trois à l'hôpital, Teresa me demandant si j'étais sûr de vouloir emmener notre fille, si l'émotion ne risquait pas d'être trop violente...

"Ils étaient cinq, étendus sur des lits de camp dans la grande salle où on rassemble les blessés. On était en train de les laver avec des chiffons mouillés, pour enlever la poussière qui se dépose sur le corps quand il faut voyager longtemps, sur des sentiers de montagne, pour que quelqu'un puisse te soigner.
Il s'agissait de blessés du conflit afghan, et trois d'entre eux étaient des enfants. L'un d'eux pouvait avoir l'âge de Cecilia, et son cerveau coulait sur sa joue. A côté d'eux, leurs mères vêtues de noir, enveloppées dans de larges chadors. J'avais vu Teresa sortir de la pièce, horrifiée et les yeux humides. Mais Cecilia était restée.
Elle avait même voulu venir en salle d’opération, et elle y était restée pendant des heures, regardant ces calvaires, essayant de s'en faire une raison au fond de son large cœur, s'efforçant d'excuser ce père qui ne jouait plus au train ou ne suivait plus ses progrès à l'école.
Une fois de plus, j'avais reçu une grande leçon de Cecilia. J'aurais pu et dû essayer de lui expliquer le pourquoi de mes départs et de mes absences. Peut-être qu'elle n'aurait pas eu besoin de mettre mes photos sous son oreiller. Mais je ne l'avais pas fait, et alors, c'était elle qui était venu vers moi, pour comprendre et me faire comprendre que je ne pouvais pas la laisser en dehors de tout ça."
............
"Nous étions sortis de la salle d’opération. Cecilia était bien réveillée, comme face à quelque chose qui l'intéresse. Nous avions trouvé Teresa en train de nous attendre dans la salle sombre où on boit le thé et où on se repose entre une intervention et l'autre. Va savoir pourquoi elle portait des lunettes de soleil, alors que nous marchions à travers l'hôpital illuminé par les myriades d'étoiles de l'hiver afghan.
Nous nous étions dirigés vers la voiture.
Rahman, un des enfants blessés que nous avions à peine fini d'opérer une demi-heure auparavant, marchait devant nous, enveloppé dans une couverture, accompagné par un infirmier qui tenait la bouteille de sa perfusion tandis qu'il l'escortait vers sa tente. Un gros bandage blanc recouvrait son bras gauche. Nous avions dû l'amputer au dessus du poignet, sa main ayant été déchiquetée par une petite mine, une PFM-1 de fabrication russe. Il marchait en silence, sans une plainte.
« Mais », s'était exclamée Cecilia, « c'est le même enfant qui était en salle d’opération ! Pourquoi ne pleure-t-il pas ? »

Nous en avons discuté longtemps, nous avons essayé de chercher à comprendre pourquoi « ces enfants-là" ne pleurent pas. Elle m'a pressé de lui parler de la misère qui devient routine, de la présence silencieuse des tragédies et parfois de la mort qui devient condition de vie. C'est sans doute cette quotidienneté de la tragédie qui les prépare à ne pas pleurer.

Nous avons parlé de ces enfants-là, et de ceux qui chez nous se roulent par terre de façon hystérique pour ne pas changer le sparadrap qui recouvre leur dernière écorchure au genou..."


* Gino Strada « Pappagalli verdi » (Feltrinelli Ed.) : Ces « perroquets verts » sont des mines à la forme étrange et attirante, disséminées sur les routes de la transhumance et qui déchiquètent les pasteurs, les enfants et les
femmes. (NdT)


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  PierreDesiles
PierreDesiles
25-03-03
à 23:33

Re: Ces enfants-là ne pleurent pas !

ImpasseSud, cet extrait de texte, devrait être lu par G W Bush de gré ou de force comme les bombes q'il envoit sur Bagdad jour et nuit !

Tu as vu, tous les jours Bush abat ses cartes:

1ère carte: Le général Tommy Franks a avoué que cette guerre était préparée depuis 1an, sans prévenir l'ONU.

2ème carte: La reconstruction du port irakien était déjà dans les carnets de commandes d'une entreprise américaine avant le début des hostilités.

Comme au Kowet, ils vont reconstruire l'Irak en échange de leur pétrole, après l'avoir démolie.

Quelle pourriture la guerre !!!
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  Gamin
Gamin
25-03-03
à 23:44

Re: Re: Ces enfants-là ne pleurent pas !

Hmmm... je vais vous envoyer à tous les deux un document au format powerpoint (pps) que j'ai reçu dernièrement, ça donne à réfléchir en tout cas sur les véritables buts de la guerre...
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  ImpasseSud
ImpasseSud
26-03-03
à 17:33

Les tympans

>Que de tympans abîmés ou explosés pour les rescapés des premièrs déluges.

Vous souvenez-vous encore de l'explosion de l'usine AZF à Toulouse, peu après l'attaque au WTC. En un premier temps on avait meme pensé à un attentat...
Je vous propose ici l'article publié sur CTC par Gamin le 29 septembre dernier, plus d'un an après le désastre.
http://joueb.com/infos/info_1141.shtml

Il ne s'agissait là que d'un accident. Essayez donc d'imaginer les dégats que peuvent provoquer des bombardements répétés, un jour après l'autre.
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  ImpasseSud
ImpasseSud
27-03-03
à 12:42

Le massacre au marché

Robert Fisk, le célèbre journaliste de "The Independant" était sur place hier.
http://argument.independent.co.uk/commentators/story.jsp?story=391165
Lisez vous-meme. C'est tellement horrible qu'il ne me vient aucun mot.
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  SniperMaske
SniperMaske
27-03-03
à 23:42

ALORS MAINTENANT, ILS REPONDENT QUOI CEUX QUI SONT POUR LA GUERRE ?
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  PierreDesiles
PierreDesiles
28-03-03
à 10:41

Re: ALORS MAINTENANT, ILS REPONDENT QUOI CEUX QUI SONT POUR LA GUERRE ?

Ils restent BUSH bée !! car ça n'a pas l'air de leur BLAIR !

La guerre propre n'existe pas!
encore moins la guerre éclair!
C'est pourquoi les USA créent des éclairs de bombes pour s'attirer les foudres de Bagdad afin d'embrasser la région et de mettre le feu au pétrole!

C'est pour mieux les éteindre mon enfant!!

Les écolos ont du grain de sable à moudre pour protester contre le réchauffement de la planète.

Sur mon île, on n'arrête plus l'été et la température oscille entre 32° et 34° depuis deux mois sans que la mousson n'est fait son apparition. Le soleil brille constamment sur un ciel bleu. Où sont passés les nuages?
Il n'y a plus de saisons!



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  PierreDesiles
PierreDesiles
28-03-03
à 15:28

Re: Re: ALORS MAINTENANT, ILS REPONDENT QUOI CEUX QUI SONT POUR LA GUERRE ?

Ah, j'oubliais:

BAGDAD EST ENCORE DEBOUT!

Malheureusement Saddam aussi!
Combien de temps?
Dieu seul le sait!
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