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Kyrié illusion


The New World Orchestra

"2000"


4 minutes 30 de détente !


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Le SRAS : échange d’angoisse ?

La lutte contre le terrorisme disparue de la Une, la guerre en Iraq terminée (façon de parler vu que du côté «horreurs», ça ne fait qu'empirer, et que du côté «paix», ça n'a pas encore commencé), nous voilà aux prises avec une nouvelle angoisse : le SARS (Severe Acute Respiratoy syndrome) ou pneumopathie atypique. Ça commence même à tourner à la psychose : ce matin un TGV en provenance de Lille a été bloqué pendant 1h15 à cause d'un passager qui toussait (sources AFP). Les regards suspects naissent, les défiances chroniques trouvent matière à implantation, et j'ai même déjà lu quelque part l'histoire d'une école désertée parce que le frère d'une petite élève Vietnamienne venait de rentrer d'Hanoi. On commence à classer les gens en porteurs potentiels, en voyageurs inconscients...


Les médias nous effraient, nous rassurent, nous effraient à nouveau, nous montrent des laboratoires et des hôpitaux en tous genres où on saurait, où on commence à savoir, où on sait... Et sur le petit écran, on passe du masque anti-gaz aux masques de protection. Un peu le système utilisé au temps le plus fort du scandale de la «Vache folle». Essayer de parer ou de remédier à tout, cela fait partie de la tâche des gens que nous avons élus, de nos gouvernements. Est-il donc obligatoire de nous écraser tous les jours sous une grosse dose d'angoisse ? Est-ce même nécessaire ou même indispensable ? Ou bien, cela facilite-t-il «la chasse aux sorcières», la manipulation de nos esprits et l'étouffement de «l'affaire en cours" jusqu'à ce que se pointe une "nouvelle affaire"?


Personnellement, en tant que Madame tout le monde, je me sens terriblement impuissante face au terrorisme, face à la diffusion d'une maladie, face à une guerre que l'on déclare sans que je sois d'accord. Et, bien souvent, je n'en peux plus de cet effet balançoire de l'information qui veut toujours un retour, une suite, un nouvel élan, catastrophique avant tout, et qui a l'impression de faire un flop quand elle ne nous tient pas en haleine sous l'effet de l'anxiété. Alors, vu que les médias ne sont pas capables de dénicher une portion équivalente de faits positifs (et pourtant, il y en a!), il ne nous reste que deux choix : se laisser submerger par la contagion, non pas du SARS, mais de l'anxiété, ou bien refuser en bloc l'information et laisser faire nos hommes politiques, leur donnant ainsi une sorte de blanc seing, sans qu'ils aient de comptes à rendre. Moi, je refuse l'un et l'autre. Et vous ?

Ecrit par ImpasseSud, le Jeudi 17 Avril 2003, 14:52 rubrique "Société débats".
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