t'as aussi les chaines de musique, si tu veux pas entendre parler de guerre (quoique..)

As-tu seulement idée de combien de personnes réveille, en pleine nuit, une mobilette débridée qui traverse une ville ?
des milliers....si c'est vrai !
et deux mobilettes à une heure d'intervale ?
méta :-)

Pour la liberté, jettons tous nos télés.
Comme j'aimerais voir ça des cimetières de télévisions. Me lever un matin et voir des morceaux de télé. Quand j'en vois fracassées sur un trottoir, j'éprouve un plaisir immense.
Les images n'auraient plus le poids qu'aujourd'hui, on leur donne. Et la plupart d'entre nous retrouveraient un esprit critique et une curiosité.
Alors oui, en effet, Quelle télé?????
POur moi, ce mot n'existe plus. Je mets arte entre parenthèse mais ce n'est qu'une exception.

Chaque chaine de télévision a ses journaliste, et au nom du "scoop", chacune veut devancer l'autre, ou apporter la meilleure information possible...
Résultat : un abattage d'images de guerre, de bombes éclatant sur des villes, des soldats qui se demandent parfois ce qu'ils font ici, et des hommes politiques qui croient bon d'expliquer leur point de vue sur les écrans du monde entier, à commencer par Bush !!!

L'information est "pourrie" depuis longtemps, on ne nous montre que ce que l'on veut bien montrer, mais les vrais dessous de la guerre, les atrocités qu'elle commet, qui va les montrer ?? Personne, parce que personne n'est prêt dans ce milieu où règne l'argent à dire l'exacte vérité et à dénoncer les horreurs de la guerre...
De ce point de vue là, je dis "télé, je te hais...", mais d'un autre coté, je regarde des documentaires et des films, au moins, je ne suis pas scotché devant les infos comme certains qui suivent le déroulement des opérations jour après jours, et qui "gobent" tout ce qu'on leur dit !!

Pauvre monde et pauvres humains... Sommes nous tombés si bas pour accepter qu'un seul homme dicte sa conduite à la Terre entière ?? Il faut croire que oui, et les télévisions de la planète le suivent...

>personne n'est prêt dans ce milieu où règne l'argent à dire l'exacte vérité et à dénoncer les horreurs de la guerre...

Gamin, tu voulais sans doute dire : "personne ne VEUT dans ce milieu..." Et là je suis d'accord avec toi.

Comme tout le monde a déjà dit ce que j'avais envie de dire, je vais en profiter pour glisser... légèrement, sans sortir du sujet « télé ».
J'ai souvent l'impression qu'entre les « vieux téléfilms » et les « nouveaux téléfilms », il y a un je ne sais quoi de différent... mais un je ne sais quoi bien plus gros qu'il n'en a l’air.
Cette impression m'a été confirmée il y a quelques temps par le jugement, face à un vieux téléfilm, d'un jeune de 19 ans, épris de Matrix et de Linux, qui suit « Friends », « Dark Angels », etc... .

A ce moment-là, la célèbre série « Le Saint » était réapparue sur le petit écran, pas la plus récente, mais une des premières, celle de 1958 avec Roger Moore à ses débuts. Et il ne loupait pas un épisode, s'extasiait incrédule face à la galanterie sans fin de cet homme, s'esclaffait face aux dialogues sans argot ni grossiéreté dont chaque phrase est une répartie savoureuse, souriait face aux histoires où la violence est « soft »...
En fait, on avait l'impression qu'il avait découvert le modèle du parfait gentilhomme. Il éteignait la télé avec un demi-sourire entendu et satisfait, se sentant bien, pret à acquérir, pendant 5 minutes, la classe de ce don Juan qui ne trompe jamais les femmes, et qui ne les traite jamais comme des objets ou des imbéciles.
Bref, il n'était en rien insensible aux "vieux systèmes".

Et pourtant dans les nouveaux téléfilms, les hommes beaux, charmants et honnêtes ne manquent pas. Les femmes, par contre, sont souvent trop affranchies et agressives, comme des robots. La donne n'est plus la même et la violence, bien souvent, n'y est jamais « soft », mais crue, sordide, trop réelle.
Est-ce bien là, la détente que l'on recherche ? Ou bien cela nous conduit-il à standardiser le banal et l'horreur jusqu'à les trouver normaux ?

De mon point de vue, ta dernière phrase sonne juste... On "standardise" l'horreur et la violence jusqu'à les trouver banales...