Collin Powell, a trouvé un nouveau grain de sable à moudre: La Syrie!
Il a mis en garde des conséquences dont s'expose la Syrie, si elle continue à soutenir le régime de Saddam Hussein!
La guerre fait tâche d'huile dans le pétrole?!

Tout porte à croire que l'on se dirige vers une 3è guerre mondiale...
Dans tous les cas, ça ne présage rien de bon pour le futur...

Je n'ose plus regarder la télé. La guerre en cours ne suffit pas: à chaque fois on nous montre quelque chose de pire ou on nous annonce un projet encore plus sordide. L'opinion publique est parait-il, suivant le New-York Times la deuxième "puissance mondiale" ... mais jusqu'à présent, qui en tient compte?

Personne, nous le savons bien... Quand les Ricains ont quelque chose dans la tête, ils ne l'ont pas ailleurs, c'est bien connu...
Enfin, on verra comment tout ça finira...

Hier c'est Tony Frank qui tire à boulet rouge sur Donald et aujourd'hui, c'est Collin qui renvoie la balle aux politiciens(supposé Donald et Bush).
Le trio est empêtré dans un avenir sombre pour leurs carrières, car l'addition va être lourde et ce ne sont que les préliminaires. L'oppinion publique sent comme un malaise.
La récession menace aux USA pour 2003, et pour nous la croissance ne sera que de moitié aux meilleures prévisions. Les indicateurs sont tous au rouge, croissance, chômage, économie, la bourse etc...
Quel bel avenir, pour les enfants, nous leur offrons!

Le malaise à vrai dire, je crois bien qu'il existait avant la guerre actuelle et avant le 11 septembre.
Je pense qu'il s'agit tout simplement d'une stupide question de balance économique. Dans notre système actuel, dans notre monde d'aujourd'hui, le nombre des gens qui ont les moyens de dépenser de l'argent est limité. Non seulement il n'augmente plus depuis un certain nombre d'années, mais je crois même qu'il est en train de diminuer à cause du chômage qu'on n'arrive pas à faire reculer.

Quand on vit avec l'ASSEDIC ou le RMI, on s'en tient à l'essentiel et on ne consomme pas. Le cynisme qui prétend résoudre ce problème en restructurant ou fermant des boites est le fait d'une masse d'imbéciles. Car il n'y a là qu'une solution à très court terme qui vous retombe dessus en quelques mois. Qui n'a pas d'argent ne dépense pas. Evidemment, ceux qui les décident font parti de ce petit cercle de milliardaires, élargi aux grosses têtes qui acceptent de faire ce sale travail pour eux, et pour qui la fin du mois n'est pas un problème. Leur nombre cependant est très restreint, et leurs dépenses n'ont aucun poids dans la balance déficitaire... contrairement à ce que voudrait nous faire croire la Bourse.

Et ça ne va pas s'arranger. Hier, j'ai lu deux articles très intéressants dans Le Monde et La Stampa qui mettaient en évidence le fait que tous les gens qui descendent dans la rue ces temps-ci pour protester - et leur nombre est largement supérieur à 100 millions -, ne le faisaient pas exclusivement contre la guerre ou contre les Américains, mais plutôt pour dire NON à la mondialisation telle qu'elle est actuellement, et qui ne nous apporte qu'incertitude et absence de valeurs. La nouvelle génération n'a pas envie de changer de portable tous les six mois, elle sait même, à l'occasion, se passer de voiture. Ayant eu tout, ou presque, dès le départ, elle sait qu'une consommation névrotique n'est pas la clef du bonheur, ni celle de la société de demain. Elle désire une vie plus sûre et plus lente. Aux rythmes des multinationales et aux mépris que celles-ci affichent pour l'être humain, elle préfère la liberté individuelle et un monde plus égalitaire.
Ce désir restera-t-il lettre morte ?

Tu as raison ImpasseSud, les valeurs humaines ont changé de sens et la jeunesse se cherche à nouveau dans des repaires inexistants ou disparus.
L'Internet a remplacé l'écriture et même le téléphone par des SMS.
Est-ce bien, est-ce mal? En tous les cas, c'est très révélateur d'une jeunesse perdue qui ne se retrouve en rien dans la société actuelle.
Car nous les soixante-huitards, les avons couvé à outrance et fait profiter par nos moyens de toutes les découvertes mises sur le marché de la consommation et pour beaucoup parfaitement inutiles.
L'insécurité grandissante les a fait se replier derrière leur console d'ordi. et les contacts sont maintenant virtuels. Les Mangas font rêver certains garçons qui ne savent même plus parler aux filles. Les filles voient leurs mecs comme des super héros.
Les réunions de groupes se font rare aussi et il vivent cela par procuration au travers des stars académies où ils vont s'identifier et se complexer un peu plus.
Mai 68 à t-il servi à émanciper la société?
Je pense surtout que ça a eut pour effet de déresponsabiliser les jeunes qui se reposent sur leurs parents protecteurs.
En 68 nous avions les Maisons des jeunes où nous aimions à nous rencontrer car la sécurité était présente et que de discussions intéressantes avions-nous sur tous les sujets de la vie entre garçons et filles.
Il y avait des salles de jeux(billard, tennis de table, gym), un auditorium, une salle de spectacle, des salles d'éveils aux travaux tels que maquette en bois avec des formations, de la gravure sur bois etc., un bar et un orchestre improvisé type "shadows". Et des volontaires étaient chargé de gérer chacun une activité. Il n'y avait pas d'ordinateurs, mais qu'est-ce qu'on aimait à se retrouver plusieurs soirs par semaine.
Beaucoup de rencontre se sont faites en ces lieux.
Du printemps à l'automne, on allait sur le stade de la ville montrer ce qu'on savait faire en football et les équipes se formaient spontanément.
J'ai l'impression d'être un croulant en parlant, mais rassure moi ImpasseSud, dit moi que tout cela existe encore dans ma banlieue parisienne que j'ai quitté depuis des lustres!?
Ici, sur mon île adoptive, cet esprit bon enfant est encore présent tout comme le soleil.
Ceci explique peut-être cela!

La guerre est bien là, qu'on le veuille ou non!
Sur la bande FM, sur les télés, sur Internet, dans les journaux, dans les hebdo, dans la rue avec les défilés anti-guerre, et aussi dans toutes les conversations.
Pire encore! dans l'absence d'infos!
On coupe tout et on fait autre chose, on tient quelques heures mais l'instinct inquiet reprend le dessus et nous rapproche toujours d'une quête d'infos de peur de n'avoir pas été informé à temps, de peur d'en être informé par d'autres qui eux ont vu à la télé pendant que nous étions coupé du monde et que celà s'est passé à notre insu!
C'est comme une drogue qui nous ronge et nous attire sans cesse: Le besoin de savoir!
On n'a pas de droit de vivre heureux au soleil sans avoir une pensée à ceux et celles qui souffrent de ce même soleil!

Je suis tout à fait d'accord avec cette réflexion. Je ressens exactement le meme malaise indéfinissable mais obsédant.