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BIRMANIE et la connerie humaine au plus haut au sommet !

 

La Birmanie redoute une nouvelle catastrophe      

mercredi 14 mai 2008 -- AP - il y a 1 heure 28 minutes 

lien: http://fr.news.yahoo.com/ap/20080514/twl-birmanie-cyclone-synthese-1be00ca.html

Le bilan du cyclone en Birmanie pourrait atteindre près de 128.000 morts, selon la Croix-Rouge AP - il y a 1 heure 58 minutes

RANGOON, Birmanie - La Birmanie redoute une nouvelle catastrophe. Moins de deux semaines après le passage devastateur du cyclone Nargis les 2 et 3 mai, une dépression tropicale était en cours de formation mercredi au large des côtes birmanes, susceptible de se transformer en ouragan dans les prochaines 24 heures.

Quelque deux millions de rescapés, pour la plupart de petits riziculteurs, vivent dans le plus grand dénuement et sont menacés par la faim et la maladie. Selon les estimations du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU, 1,6 million d'hectares de rizières ont été détruits, submergés par la montée des eaux provoquées par le cyclone.

La saison des plantations approche et si les riziculteurs ne sont pas à pied d'oeuvre d'ici trois mois, avant la mousson, "nous aurons une grave pénurie de riz dans le pays", pronostique Leon Gouws, représentant du PAM en Birmanie. "Cela maintiendra la dépendance des gens à l'aide étrangère", alors que le PAM ne parvient à acheminer que 20% de l'aide alimentaire nécessaire, à cause de problèmes logistiques et des restrictions imposées par la junte birmane.

Les militaires ont jusqu'à présent interdit l'accès des zones sinistrées aux étrangers, y compris aux spécialistes de l'aide humanitaire. Mercredi, le ministère thaïlandais de la Santé a cependant annoncé avoir reçu l'autorisation d'envoyer une équipe médicale dans la région. L'ONU redoute en tout cas une "deuxième catastrophe en Birmanie", une "deuxième vague de décès" si "on ne parvient pas à mettre en place rapidement un maximum d'aide et un effort logistique majeur comparable à la réponse au tsunami" en 2004.

Selon le Premier ministre thaïlandais Samak Sundaravej, de retour mercredi de Birmanie où il a rencontré le Premier ministre, le général Thein Sein, la junte considère de son côté que les opérations de secours sous contrôle, et qu'il n'est donc pas nécessaire de faire venir des experts étrangers.

Les dirigeants birmans, selon le Premier ministre thaïlandais, lui ont "garanti" qu'il n'y avait pas d'épidémies ni de famines. La junte, a-t-il poursuivi, ne veut pas de spécialistes étrangers car "ils ont leurs propres équipes pour faire face à la situation".

Mercredi, la presse officielle birmane n'a pas fait mention de la formation possible d'un nouveau cyclone, mais des habitants de Rangoon ont appris la nouvelle par Internet et des radios étrangères. "Un autre cyclone sera un désastre parce que notre centre d'aide est déjà bondé. Je suis très inquiet", expliquait Tun Zaw, un homme de 68 ans qui a trouvé refuge dans ce centre.

Selon Johnny Chan, un spécialiste des cyclones à l'Université de Hong Kong, le nouvel ouragan pourrait ne pas être aussi puissant que Nargis en raison de sa proximité des côtes. Le passage sur la terre ferme affaiblit un cyclone, les eaux chaudes de l'océan constituant en quelque sorte le "carburant" de ce phénomène violent. AP

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Birmanie: réunion à l'ONU sur l'aide, la junte limite l'accès aux étrangers 

AFP - il y a 48 minutes 

RANGOUN (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a convoqué mercredi une réunion d'urgence sur l'aide humanitaire en Birmanie au moment où la junte a considérablement restreint l'accès à la zone dévastée par le cyclone Nargis et refuse toute opération de secours menée par des étrangers.

Pourtant, avant son départ pour Rangoun, le commissaire européen au Développement Louis Michel a déclaré à l'AFPTV à Bangkok que la Birmanie était confrontée à un risque de "famine" en raison de la destruction par le cyclone de "tous les stocks de riz" dans la région du delta de l'Irrawaddy, dans le

sud-ouest.

Douze jours après une catastrophe qui a fait plus de 66.000 morts et disparus, Ban Ki-moon a annoncé avoir invité, à une réunion mercredi, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et les pays de l'Association des nations d'Asie du sud-est (Asean), dont la Birmanie est membre.

Ce pays pauvre, dirigé par des juntes militaires depuis 1962, est sous très forte pression internationale pour faciliter l'acheminement de l'aide étrangère.

La Grande-Bretagne a proposé l'organisation d'un sommet d'urgence de l'ONU après que plusieurs pays européens eurent appelé, en vain, à une saisine

 du Conseil de sécurité.

L'ONU a plaidé pour un "pont aérien" ou "maritime" afin d'éviter "une deuxième catastrophe", alors qu'une bonne partie des deux millions de survivants désespérés manquent de tout.

Le régime des généraux birmans accepte volontiers l'aide internationale, mais --paranoïaque et obsédé par la défense de sa souveraineté nationale refuse une opération d'aide massive conduite par des étrangers qui resteraient des semaines voire des mois dans ce pays reclus.

"La Birmanie ne veut pas d'experts étrangers", a déclaré le Premier ministre thaïlandais Samak Sundaravej après un entretien à Rangoun avec son homologue Thein Sein.

La junte considérera "au cas par cas" les demandes de visas déposées par des dizaines de travailleurs humanitaires, a expliqué le Thaïlandais.

Même si des secours entrent en Birmanie grâce à des avions internationaux qui atterrissent à Rangoun --dont encore cinq appareils américains mercredi, des organisations humanitaires redoutent qu'il ne soit déjà "trop tard".

"Une occasion a été perdue", a déploré Chris Lom de l'Organisation internationale pour les migrations. "Face à une catastrophe, il faut réagir extrêmement vite et de manière organisée. Mais ce n'est pas ce qui s'est passé", a-t-il regretté.

En outre, les autorités militaires ont nettement renforcé les contrôles sur les routes menant aux lieux de la catastrophe, qui a fait 38.491 morts et 27.838 disparus, peut-être même plus de 200.000 au total selon le secrétaire d'Etat britannique Douglas Alexander.

"Aucun touriste étranger n'est autorisé à se rendre dans la moindre zone de l'Irrawaddy", a dit un policier. "Le gouvernement a donné l'ordre de tenir les étrangers à l'écart (de la région). Nous sommes désolés", a dit un autre membre des forces de sécurité.

Après des pressions de l'ONU, des Etats-Unis et de l'Union européenne, le commissaire européen Louis Michel est en Birmanie depuis mercredi soir pour une visite "strictement humanitaire" de deux jours, avec l'espoir de faire plier la junte.

Le fait que l'Irrawaddy "soit le grenier à riz de Birmanie et que tous les stocks de riz ont été détruits" place le pays face à "un risque de catastrophe du niveau d'une famine", a déclaré M. Michel à l'AFPTV.

"Il faudrait qu'on travaille ici pendant des semaines, des mois et des années avant de rectifier, avant de corriger les effets d'un tel drame", a-t-il prévenu.

Et "s'il y a un manque d'accès (pour les secours) d'autres personnes vont mourir", a averti le commissaire.

D'autant que de fortes pluies sont tombées sur le sud et que de nouvelles précipitations sont annoncées. Ce serait "le pire scénario imaginable", s'est alarmée la Fédération internationale de la Croix-Rouge.

"Je ne sais pas combien de temps nous tiendrons", s'est ainsi lamenté Taye Win, un rescapé.

Des milliers d'autres affirment n'avoir reçu aucune assistance pendant que que la télévision birmane montre des hauts gradés distribuant eau et nourriture aux survivants.

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Ma réaction :

Etre au 21 ème siècle et devoir supporter encore sur cette Terre, ces gouvernements d'un autre temps, parano, dictatoriaux qui pratiquent la soumission de leur peuple sous la menace. Ces États qui mettent en oeuvre l'esclavage des temps modernes avec une telle désinvolture et cynisme, préfigurent-ils un retour de l'histoire dont certains admirateurs attendent ce moment au plus profond d'eux-mêmes. Sur cette Terre les moyens d'agir vite et bien sont considérables et seraient efficaces rapidement s'ils étaient coordonnés par une seule entité reconnue par la majorité des nations, ce que l'ONU aurait dû être. Chaque pays adhérent devrait avoir sur son sol une partie de ses moyens prêt à être utilisé dans des catastrophes majeures naturelles ou accidentelles sans quémander des éventuels visas au compte goutte quand des survivants qui ont tout perdu et sont dans la souffrance et la détresse extrêmes continuent à mourir à petit feu.

Que de vies seraient sauvées s'il y avait une charte mondiale de droit d'ingérence par une force internationale à venir en aide aux rescapés ! On en entend parler, mais ça ne va pas plus loin. Il est vrai que contrairement à l'Irak, il n'y a pas de pétrole ! Faire de l'humanitaire semble être une mendicité pour certains, qui pensent que dépenser des milliards pour faire la guerre est une nécessité pour faire de la place pour eux !

Un million de morts au Rwanda dans l'indifférence générale en 1994, 220 000 victimes du tsunami avec un élan mondial sans précédent en Asie, mais dans un désordre faute de PC général pour coordonner les engagements des ONG qui ne supportent pas qu'on les commandes.

Le monde continue à vivre sans pour autant entendre les appels au secours de ces gens qui vivent comme des bêtes mais qui ne sont pas immunisés contre les eaux sales souillés par les cadavres en putréfactions. Les images clandestines vues sur plusieurs chaînes satellites sont une honte pour la Junte birmane au pouvoir qui prétend maîtriser la situation en filmant au nord des élections truquées. Ils acceptent les denrées alimentaires et les dons sans aucune ingérence, et il a été rapporté que les militaires se servent pour leur famille, et revendent le reste à d'autres pays et même à leur peuple.

Mais bon sang ! Pour rester poli, qu'attend l'ONU pour voter une résolution de droit humanitaire d'entrer dans ce pays où les pluies diluviennes continuent de noyer tout ce qui reste debout, alors que plus au nord la junte est bien au sec en train de s'engraisser ?

 

Ecrit par PierreDesiles, le Jeudi 15 Mai 2008, 02:39 rubrique "Société débats".
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Commentaires :

  yann
21-05-08
à 14:35

nature culture

Bonjour Papa

Qu'est ce qui pousse une partie de l'humanité à faire la guerre ou à s'enrichir. Sa nature, son instinc de survie. Qu'est ce qui pousse l'autre partie de cette même humanité à aider l'autre, vivre ensemble. A mon avis sa culture. Celle qui a été construite de génération en génération et transmise ainsi.
Il reste quand même le choix de chacun dans son inscription à la vie.

Merci de m'avoir transmis le goût des autres.

Bisous à bientôt.
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  PierreDesiles
PierreDesiles
24-05-08
à 00:38

Re: nature culture

Merci fiston pour ton intervention.

     Ta remarque sur le sujet est très pertinente et pleine de bon sens. Elle est malheureusement concrète et est dévoilée en partie par les infos de la presse écrite et radio TV qui chaque jour, nous informe en temps réelle de son existence.

      Ces deux mondes opposés se croisent sans cesse et participe à l'évolution ... vaste débat !

biz

Papa

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