Incroyable mais vrai. Des scientifiques néo-zélandais sont en train d’enseigner à lire aux vaches à lait, dans l’espoir de faire économiser temps et argent aux éleveurs. Les chercheurs de l’organisation gouvernementale de recherche agricole AgResearch ont découvert qu’en utilisant des pancartes avec des signaux spécifiques, ils peuvent enseigner aux vaches à identifier le portail par lequel elles doivent passer pour rejoindre les trayeuses-robots.

La chercheuse Jenny Jago, du Centre de recherche sur le comportement animal de Ruakura, a annoncé à la radio néo-zélandaise que ses « étudiantes » commencent déjà à comprendre la signification des signes. « Nous sommes arrivés au stade où elles utilisent les signes pour reconnaître le portail qu’elles doivent franchir», a-t-elle déclaré. La prochaine étape sera de comprendre quelle est la partie du signe que les animaux utilisent pour faire la distinction, s’il s’agit des couleurs ou de la forme des symboles utilisés. Le projet de recherche conduit par Jenny Jago se concentre sur l’aire d’interaction homme-animal.

« L’objectif est de diminuer le stress que les animaux subissent quand on les manipule et donc d’améliorer la production du lait, en développant les programmes efficaces d’entraînement pour les bovins, et en déterminant les périodes et les formes les meilleures pour leurs premiers contacts avec l’homme », a-t-elle expliqué.

(Sources Il Nuovo)

Alors à quand la bibliothèque pour ruminants ?

En attendant, d’après une statistique de l’UNESCO, en l’an 2000 les adultes analphabètes dans le monde étaient encore de l’ordre de 20% (soit un adulte sur 5), c’est-à-dire un peu plus de 850 millions de personnes (dont 2/3 de femmes).

Il est évident qu’en Afrique, en Amérique du Sud et dans certains pays d’Asie, ces pourcentages sont nettement supérieurs.

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Je veux bien que chacun essaie d’améliorer son propre jardin, mais quand on sait que les vaches donnent trop de lait, et que les paysans sont pénalisés ou doivent payer des amendes pour des excès de production… alors que les excès pourraient être utilisés pour réduire la faim dans le monde, je suis un peu outrée quand je lis qu’on paye des chercheurs pour réduire le stress des vaches, alors que personne (à part l’UNESCO) ne se soucie du milliard de personnes (ou presque) qui ne sait ni lire ni écrire.  Bien sûr, ces derniers n’ont pas les moyens de payer…

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