C’est le choix que doit faire Daniel P., 14 ans, adolescent de Mantoue en Italie, sourd et muet depuis l’âge de 9 mois.

Un implant cochléaire lui rendrait 80 % de l’ouie et la parole, car comme tous les sourds de naissance ou qui le sont devenus en bas âge, il a beaucoup de mal à parler. Mais, en échange, il devrait renoncer au rugby (il a passé avec succès de nombreuses sélections, l’entraîneur de son club est très content de lui et il est bien inséré dans son équipe) qui lui a fait découvrir la tranquillité et la joie de vivre, car la fragilité de l’implant ne supporterait pas la violence de ce sport.

Pour l’instant il refuse de se soumettre à une opération qui lui rendrait la normalité parce qu’en dehors du sport il ne se voit aucun avenir. Les filles ne l’intéressent pas. Mais Daniel a atteint l’âge limite pour ce genre d’opération qu’il est impossible de remettre à plus tard.

(Sources Grazia)

Moi, j’insisterais pour qu’il se fasse opérer. A 14 ans, il est encore en âge scolaire, il a une famille qui peut l’aider, il a toute la vie devant lui, et si les filles ne l’intéressent pas, c’est peut-être parce qu’elles ne l’intéressent PAS ENCORE. Et puis, en ce qui concerne le rugby, je me demande s’il peut vraiment aspirer à une carrière avec sa surdité. Ne sera-t-il pas bloqué à un certain point, regrettant de ne pas avoir choisi l’opération ?

D’un autre côté a-t-on le droit de bouleverser un équilibre durement acquis ?