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Si vous avez des problèmes avec vos enfants, appelez le « coach »

Si bébé pleurniche, s’il fait des caprices, si votre rejeton vous répond mal, refuse obstinément de poser son Game Boy pour aller à l’école, ou reste trop devant la télé et quand il est un peu plus grand  ne décolle plus de l’ordinateur… Si c’est une peste – mais somme toute, c’est un enfant – et que vous, vous ne savez plus quoi faire vu qu’il vous regarde de haut en bas quand vous lui dîtes « non » parce qu’il y a des choses qu’on ne peut pas faire, alors que vous, vous vous débattez entre le bureau, les courses, les chemises à repasser, etc… et que vous ne savez plus à qui vous adresser parce que vous trouvez que certains de vos amis sont trop tendres dans l’éducation de leurs enfants et que votre mère ne cesse de vous répéter que les enfants ont besoin d’une fessée de temps en temps…   alors… le « coach » est la solution. Enfin, c’est ce que croient (une fois de plus !)… les Américains.

 

Comment font-ils ? Ils appellent, envoient un sms ou un « instant messaging » à un « parent coach » : en temps réel et pour une dépense de 30 à 106 dollar l’heure, ce fiable entraîneur-conseiller-mentor pour mères débordées et pères classiquement absents est capable de vous donner la solution parfaite, c’est-à-dire le bon vieux conseil plein du bons sens oublié aujourd’hui par des dizaines et des dizaines de parents qui, égarés entre leur travail et la perte des coordonnées pédagogiques (celles de leurs propres parents, trop sévères et celles des gens de leur âge, trop permissives) s’adressent toujours plus souvent à ces « entraîneurs pour parents ».

 

Aux Etats-Unis, comme le racontait il y a plusieurs jours le Wall Street Journal , le phénomène des « parents coach » est en expansion, mais il est difficilement quantifiable vu qu’il n’existe aucun annuaire officielle, titre ou norme spécifiques pour exercer une profession qui incorpore dans ses rangs des enseignants, des psychologues et des experts de l’enfance, mais aussi tant de personnes qui, à cause de leurs expériences personnelles, en particulier celle d’avoir grandi dans des familles nombreuses, offrent des prestations et services de consultation pour l’éducation des enfants des autres.

 

On les trouve sur le Web ou dans les journaux locaux… Mais flairé le business, il y a déjà qui a songé a créer des écoles de « parents coach, comme La Coach Inc.’s Coach U, Streamboat Spring, Colorado, qui se vante d’avoir 247  experts « génériques » dans la branche, plus d’autres avec une spécialisation du type « comment résoudre la rivalité entre frères et sœurs », ou le Parent Coach Institute LLC de Bellevue, Washington, opératif depuis l’an 2000, qui offre des cours à distance de la durée de 12-18 mois pour aspirants «parents coach» au prix de 2.375 dollar. Les six premiers néo spécialisés viennent de sortir de l’institut le mois dernier, et 22 autres sont en train de terminer leur entraînement qui consiste en des leçons par téléphone trois fois par mois, durant lesquelles on discute de comment aider les bébés à faire leurs premiers pas tout seul, jusqu’à l’opportunité ou non de faire voir à un adolescent de 13 ans 8-Mile de Eminem.

(Sources La Reppublica)

 

En Europe, il existe déjà des tas d’organismes en tous genres ou de psy de toutes sortes dont le rôle est d’aider les parents en difficulté…. Mais apparemment, cela ne suffit pas… Alors, n’en doutez pas… les « parents coach » arriveront aussi chez nous, et on finira par avoir des gens qui « procréeront » des enfants, et d’autres qui « les élèveront » à distance… donnant des conseils stéréotypés, sans rien connaître du milieu familial ni de ce qui se passe effectivement entre les murs domestiques.

 

Notre société, qui déjà nous condamne à une vie de stress, finira-t-elle par nous faire complètement oublier que d’élever des enfants, cela prend du temps ? Car c’est justement le temps qui, bien souvent, est la solution de nombreux problèmes.

Ecrit par ImpasseSud, le Samedi 31 Mai 2003, 14:48 rubrique "Société débats".
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Commentaires :

  weinmann
weinmann
01-06-03
à 14:12

pas étonnant...

Je suis instituteur de formation, j'ai jeté l'éponge après une année d'exercice, tant les pressions étaient fortes et souvent ingérables; pression du pouvoir organisateur généralement incompétent, à leur place grâce uniquement à des appuis politiques et pression des parents... En Belgique, depuis quelques années, il y a ce qu'on appelle un "conseil de participation". En bref, pour faire vite, les parents ont droit de regard et d'action sur la façon d'enseigner... Un peu comme si je disais à mon architecte comment il doit faire ses plans...

Le drame, c'est que la majorité des parents sont soit, dépassés par les événements, soit, ils se foutent royalement de leurs rejetons. C'est ainsi que des enfants, dès l'âge de 18 mois, sont déposés à la crèche à 7 heures pour n'en ressortir qu'à 19... A peine rentrés chez eux, ces enfants sont mis au lit. Ils ne voient plus leurs parents, ils n'ont plus aucun repère. Il serait facile de blâmer les parents, mais la pression sociale fait que souvent, un salaire n'est pas suffisant, mais dans ce cas, n'y a-t-il pas un choix responsable à faire? Est-il convenable de procréer dans de telles conditions? Maintenant, il existe aussi ces parents qui ont tout le temps du monde, mais qui malgré cela se débarrasse de leurs enfants pour avoir la paix. Cela existe bel et bien et c'est loin d'être rare.

J'ai pris comme sujet, pour mon travail de fin d'études, la violence à la télévision. Au cours de mes recherches, j'ai lu des choses affolantes. Lorsqu'un parent revient du boulot, quoi de mieux que la télévision? On tape le gosse devant l'écran, sans se soucier de ce qu'il voit, et on est tranquille. Il y a une démission de la part des parents et cette démission est flagrante. On peut également parler des ravages causés par les psycho-pédagogues, pseudo-visionnaires comme, pour ne citer qu'elle, Françoise Dolto. Sa théorie de l'enfant-roi, il suffit de se promener en rue et d'écouter la façon dont les gosses parlent à leurs "vieux", il suffit de les regarder. Cette façon de substituer un travail d'éducation par des bouquins fallacieux est à la base de gros dégâts, même le docteur Spock a fait des excuses car au vu des évolutions, il s'est rendu compte qu'il s'était royalement gouré et que ses conseils avaient engendré une génération de tarés, il faut bien le dire.

Autre pression sociale, la sacrosainte société de consommation. Comment, lorsqu'on n'a pas un bagage intellectuel ou culturel suffisant, résister à cette pression? "Tu auras ta Game-boy, mon fils"... Etc... Le principal coupable à mes yeux, ce sont les pouvoirs politiques. Lors des éléctions belges, pas un mot de l'enseignement dans les programmes des partis traditionnels, zéro, nada! Or, l'enseignement belge est en complète deliquescence, on rabote les budgets, on nous sort des lois assassines (la loi de la "socialiste" Onckelinkx, qui dit que pour diminuer les coûts, il faut limiter les profs et les écoles, donc: regrouper des établissements en une entité et interdire l'octroi d'un instit ou d'un prof si le nombre d'élèves par classe ou par école n'est pas suffisant. En clair, on surpeuple les classes et les écoles... ), on diminue la fonction du prof, bref, on tue l'enseignement, la chose la plus importante dans une société. Il est évident, à mes yeux, que ce processus est volontaire, que les pouvoirs politiques ont pour but d'abrutir le peuple en imposant des matières aux instits et aux profs, en les obligeant à ne pas avoir le temps de faire correctement leur boulot, en leur imposant de facto de ne pas développer le sens critique des élèves et de fabriquer de bons citoyens crétins et surtout dociles! Au final: moins vous êtes cultivés, moins vous développez le sens critique et plus vous obtenez une population obéissante.

Maintenat, que des gens ait trouvé le filon pour se faire du blé en remplaçant des parents rendus incompétents par tout ce que j'ai expliqué plus haut ne m'étonne guère... C'est atroce, mais c'est dans la lignée. Le jour où, enfin, on remettra le statut du prof à sa juste valeur, où les parents devront faire leur job d'éducateur (un instit n'est pas formé à cela), où l'on reconsidérera l'enfant comme une petite bête à éduquer et non comme un roi à qui tout est permis (il faut d'abord brûler les livres de Dolto!), où les politiques se rendront compte qu'en fait, au lieu de faire des citoyens dociles, ils fabriqueront aussi des frustrés, des rejetés et tout ce qui en découle, bref, le jour où cette utopie aura lieu, les choses iront mieux.

Utopie? Révolution?

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  ImpasseSud
ImpasseSud
01-06-03
à 20:36

Re: pas étonnant...

Weinmann, je partage pas mal de tes points de vue. La société d’aujourd’hui pleure sur la diminution du taux des naissances (en Europe, les taux les plus hauts se retrouvent en  France et en Suède avec 1,9 enfant par famille, en Italie la croissance est nulle et la population vieillit un peu plus chaque année), mais ne conçoit que des idioties pour palier au peu de temps qui reste aux parents pour élever leurs enfants.

 

En ce qui concerne Françoise Dolto, le Docteur Spock et tous leurs semblables, ils ont certaines excuses, dans le sens qu’il faut remettre leurs écrits dans leurs contextes, c’est-à-dire dans les années 60 qui correspondent plus ou moins à la période où on a commencé à attribuer une personnalité aux enfants. Mais avec l’absence de bon sens qui les caractérise, tous les psy- éducateurs-conseillers en tous genres qui ont suivi et qui, personnellement, me sont plutôt antipathiques, ont fait naître une tendance qui a transformé l’éducation en laxisme et les enfants en tyrans. Qui donc a jamais résolu ses problèmes en s’adressant à ces gens-là ? Ils ne font que convaincre parents et enfants que sans eux ils ne peuvent pas s’en sortir, les rendant dépendants (c’est rentable), et les enfonçant ainsi encore un peu plus.

 

En ce qui concerne les enseignants, tu parles de la crise belge, mais si tu as lu les journaux français, tu te seras rendu compte que la France des enseignants publiques est pour l’instant sens dessus dessous. Et je lui donne raison, car l’Education pour tous, laïque, publique était un acquit d’un prix inestimable. On n’a pas le droit de badiner avec l’éducation des générations futures (voir mon point de vue exprimé sur place-des-fêtes il y a quelques semaines). Personnellement, je connais assez bien les deux côtés de la question, et d’un côté comme de l’autre on s’y sent mal à l’aise. Et je suis amplement d’accord avec toi quand tu dis que cet état de fait ne changera que lorsque les enseignants, les parents et les enfants retrouveront chacun la place qui est la leur. Il paraît qu’en Finlande les choses ne marchent pas trop mal. Il faudrait peut-être aller y jeter un coup d’œil… mais chaque pays est tellement fier de son propre type d’enseignement…

 

Aujourd’hui nos hommes politiques se comportent comme des chefs d’entreprise, et la seule chose qui compte, c’est la réduction des frais sur tout ce qui n’est pas rentable à brève échéance : peu importe si les générations qui suivent sont démotivées et le cerveau vide.
Ce qui me surprend le plus, cependant, c’est qu’en fait ça n’a l’air de déranger que les enseignants : il semble que les conseils de parents d’élève ou les parents tous simplement ne perçoivent pas le problème dans toute sa gravité, sans compter tout le reste de la population qui, n’étant pas concerné mais tout aussi stressé et maltraîté que les autres, ne pense qu’à garder sa place, à échapper au chômage, à toucher sa retraite, etc... ne se rendant pas compte que tous les problèmes sont liés et qu’ils naissent d’un même raisonnement : dans une société où on a remplacé les valeurs par l’économie et le business, il n’y a plus que le profit qui compte.

PS. J’espère que tu ne m’en voudras pas : dans ton commentaire, j’ai éliminé une épithète qui n’avait pas sa place ici.

 

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  weinmann
weinmann
02-06-03
à 12:56

Re: Re: pas étonnant...

Oui, c'est vrai, cet épithète était un peu cru, c'est le fruit de mon impulsivité qui d'ailleurs, m'a souvent joué des tours... Excuse-moi, tu as bien fait de l'effacer.

Bien d'accord avec toi au sujet de ta réponse, si ce n'est que Dolto a persisté et signé, même après les années 60... Pire, je peux te dire que certains préceptes de Dolto sont au programme des formations pour les instituteurs.

Sinon, nous sommes d'accord, même l'école devient une marchandise et hélas, si cela ne change pas, nous nous retrouverons toujours plus face à cette incompétence à éduquer, à tous les niveaux.

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  brigetjones30
brigetjones30
02-06-03
à 21:19

Re: Re: pas étonnant...

Ben, c'est moi, la tit Briget qui s'avance à tits pas.....alors il paraît que Céline Dion à embauché un Psy pour enfants très connue au states pour s'occuper du sien......!LAL la clique!

briget

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